Donc en fait j’ai (presque) signé un contrat d’une année, renouvelable 2 fois, avec
J’ai donc un statut de volontaire, qui est, je suppose, le même que celui d’un autre volontaire, dans n’importe quelle association.
Et je suis aspirant, l’aspirant étant en théorie le premier grade d’officier (subalterne) de
Pour tout savoir sur ce VOA, je vous invite à consulter directement la brochure de la Marine ici….
Rentrons à présent dans les détails. Pour ceux qui ont lu la brochure (un gros bouh aux mauvais élèves !), vous avez pu voir qu’il existe plusieurs spécialités. Celle pour laquelle j’ai postulé et dans laquelle j’ai été reçue est la spécialité “chef de quart”, C QUA dans le jargon militaire. Je ne saurais vous détailler précisément l’emploi du temps d’un c qua… Disons que c’est celui qui s’occupe de la manœuvre de son bâtiment (non, un bâtiment n’est pas un immeuble, mais bel et bien un bateau !) et de la sécurité pendant son quart (un quart = 4h). Rdv dans 4 mois pour vous en dire un peu plus là-dessus.
Mon contrat de VOA s’articule en 2 parties :
- Une première partie de 4 mois de formation à l’Ecole Navale qui n’est autre que l’école des officiers de la Marine… Elle se situe sur la presqu’île de Crozon, juste en face de Brest. Pour en savoir un peu plus sur Navale, voici une petite vidéo :
Pendant ces 4 mois, je vais suivre des cours de navigation, d’astronomie, de météorologie et manœuvrer, en simulateur puis sur un vrai bâtiment-école qui flotte et tout…. En gros je vais apprendre mon métier, ce qui peut servir, en fait… !
- Une deuxième partie de 8 mois en poste sur un bâtiment, en métropole (Brest, Toulon ou Cherbourg : ça fait pas plaisir !) ou en outre-mer (Tahiti, Nouvelle Calédonie, Antilles, Réunion et Guyane : ça fait plaisir !).
Et pour résumer la situation, il va donc me falloir jongler avec 3 choses cette année :
- mon grade d’aspirant qui est finalement un peu bancal.
- mon statut de “civil” (attention ce mot est une insulte dans la Marine) : effectivement les officiers sous contrat voient souvent d’un mauvais œil les petits jeunots comme nous qui viennent “visiter” la Royale…
- et évidemment mon appartenance au sexe faible, vous l’avez compris, la présence des femmes sur un bateau en gêne encore quelques uns.
Que voulez-vous, une vie sans défi, ça ne serait vraiment pas drôle !